2013 a été dur pour le pouvoir d’achat ! En 2014 ça ne sera pas mieux !
Une inflation à 0,9%, un Smic qui a augmenté de 1%, un plafond de la sécurité sociale de 1,4% la hausse des impôts et de la TVA sur des produits ou services dont on ne peut guère se passer, ou encore la fiscalisation de la part patronale des mutuelles.
Rajoutons, que ces dernières années la quasi-totalité des salaires se tassent vers les minima sociaux et qu’il est temps de remettre les pendules l’heure.
Les repères revendicatifs CGT :
- Plus que jamais la première mesure revendiquée par la CGT est donc une Augmentation Générale significative pour toutes les catégories.
Cette Augmentation Générale doit se faire sous forme d’un % identique pour toutes les catégories, seul moyen de ne pas aggraver l’état des grilles de salaires et de ne pas continuer à tasser les salaires.
- Afin de mettre un terme à la précarité de la rémunération la CGT revendique l’intégration de la part variable dans le salaire de base.
Dans ce contexte, en matière de salaire nous demandons :
- 8% d’augmentation générale pour tous, y compris les Ingénieurs et Cadres, en mesure salariale immédiate (hormis les salariés bénéficiant de rémunérations supérieures à 10 000 €) afin de garantir non seulement le maintien réel du pouvoir d’achat de tous les salariés mais aussi un rattrapage sur les années précédentes.
- 2% Minimum d’augmentation individuelle moyenne pour reconnaitre la qualification du personnel et l’évolution de carrière.
- Un budget spécifique pour le déblocage de carrière des cas individuels
- Un budget spécifique pour revaloriser les salaires dans la filière technicien et ceux des ingénieurs de la filière technique
- Un salaire minimum hiérarchique à 115% des minima conventionnels.
- L’ouverture à l’issue de ces NOE d’un processus de négociation pour reconstruire les grilles de salaires en fonction de la classification :
- Pour revenir à un salaire lié à la qualification et non au poste de travail
- Arriver à un rapport entre les salaires de 1 à 5 avec un salaire minimum à 2000 € pour un salarié
- Et un dispositif assurant à tous une évolution de carrière tout au long de sa carrière garantissant un doublement de son salaire à euros constant
Ces mesures doivent permettre d’arriver à terme à une grille des salaires avec des seuils d’embauche minimum de :
| Les seuils d’embauche : | |
| – sans diplôme | 2 000 € |
| – CAP / BEP (1,2x) | 2 400 € |
| – BAC / BAC Pro (1,4x) | 2 800 € |
| – Licence / BTS / DUT (1,6x) | 3 200 € |
| – Ingénieurs / Cadres (2x) | 4 000 € |
| – Doctorat (2,5x) | 5 000 € |
La CGT demande aussi de sortir de la « référence marché » et du management salarial actuel par :
- Le règlement, dès cette année, de toutes les discriminations et en particulier celles faites aux femmes, par un budget spécifique renforcé égalité professionnel femmes/hommes permettant notamment de corriger les écarts d’évolution de carrières des femmes.
- Le respect des évolutions de carrière des débutants et en particulier des BAC+2 et I/C (comme affirmé dans les engagements Groupe depuis 2008).
- Une revalorisation conséquente des salaires des stagiaires et des apprentis, ainsi que l’application des mesures de manière identiques aux autres salariés dit « mensuels », dont le treizième mois.
- Une prime d’Ancienneté calculée sur le salaire de base et non pas sur le minimum hiérarchique.
- Le rattrapage des écarts de salaires entre les différents sites TCS
Par ailleurs la CGT revendique aussi :
- La prise en charge de la journée de Solidarité par Thales
- La concrétisation de la négociation pour l’harmonisation des subventions des différents CE