Le mois de septembre a été riche d’informations et d’évènements. Aujourd’hui, on se concentre sur trois points : le parking, le plafond de verre et le débrayage du 24.
Parking : bientôt les barrières ?
Les vacances sont finies, les embauches s’accélèrent, la pluie revient… Le parking se remplit ! Et les places appartiennent à ceux qui se lèvent tôt. Plutôt que d’aller se garer sur le nouveau parking et de perdre 20 précieuses minutes, ceux qui arrivent trop tard font malheureusement souvent le choix de se garer en double-file ou sur une place PMR… Ce qui est non-seulement une grave incivilité, mais qui a pour effet de bord de remplir nos boites mails de messages « INFORMATION / Stationnement » …
Pour lutter contre ce problème de place, mais aussi empêcher les vols de pots catalytiques, la direction planche sur l’installation de barrières d’accès au parking avec badgeage obligatoire. La barrière d’entrée serait située au milieu du parking (voir plan ci-contre), permettant ainsi d’éviter « au maximum » les bouchons sur l’avenue Gustave Ferrié causés par les voitures attendant d’accéder au parking… Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y aura pas de bouchons aux heures de pointes. Espérons qu’il n’y ait pas trop de prestataires bloqués en début de mois !
Pour régler le problème de surpopulation sur le parking, un feu tricolore sera installé à l’entrée. Il passera à l’orange s’il reste moins de 10% de places disponibles, puis au rouge quand le parking est complet. Que faire à ce moment-là ? Eh bien continuer votre route jusqu’au rond-point en haut de la rue de l’Yser, faire demi-tour et aller vous garer sur le parking Dorel. Difficile d’arriver à l’heure donc. Pour éviter un long détour, il serait utile de savoir que le parking Ferrié est plein avant de tourner dans l’avenue…
Outre le problème de bouchons, se pose aussi le problème d’accès aux locaux sociaux pour les bénévoles de nos sections. Les sections ski et bricolages fonctionnent en grande partie grâce aux retraités qui, faute de badge, ne pourront plus se garer sur le parking ! D’ailleurs, si vous avez une remorque ou un véhicule long, vous devez vous garer sur le parking Dorel, ça vous fera un peu de marche…
Petit rappel tout de même : la direction immobilière du groupe a refusé la location d’un parking modulaire par-dessus le parking actuel sous prétexte que la location du site de Dorel coutait moins cher. La direction essaie de nous faire croire qu’il y a d’autres raisons, mais nous fait clairement marcher (littéralement d’ailleurs). Deuxième rappel : les membres de la direction qui nous annoncent ces mesures ont toujours des places de parking à l’intérieur du site. Pourquoi ces places ne serait-elles pas transformées en places pour les personnes à mobilité réduite ou les femmes enceintes ?
Egalité Femmes/Hommes : Le plafond de verre est solide.
Le 8 mars dernier, à l’occasion de la journée de lutte pour les droits des femmes, nous vous avions
révélé l’existence d’un épais plafond de verre au sein de Thales SGF à Cholet grâce aux données extraites
du rapport de situation comparée de 2019.
Nous sommes au regret de vous informer que le rapport de situation comparée de 2020 ne change
pas vraiment la donne… Toujours le même problème : les femmes ont beaucoup moins accès que les
hommes aux positions élevées. Côté mensuel, 79% des hommes sont en position V1 ou supérieure contre
seulement 43% des femmes. La position II3, la plus basse, ne compte toujours que des femmes ! Pour les
cadres, 58% des hommes sont en position 3A ou supérieure contre 40% des femmes et, inversement, la
position 3C ne concerne que les hommes (la plus élevée, évidemment) !
Notez que cette distribution est bien pratique pour la direction : elle lui permet d’annoncer fièrement tous les ans que les femmes, à qualification égale, sont payées autant que les hommes ! Mais bon, comme les femmes ne sont pas promues, elles restent moins bien payées… Salariées, parlez-en, indignez-vous et revendiquez vos promotions !
Débrayage du 24 : Nous méritons plus qu’une prime !
S’il y a une chose qu’on peut affirmer sur notre mobilisation du 24 septembre, c’est qu’elle n’a pas
plu à la direction. La veille, en préambule du CSE, Jean-Pascal Laporte n’a pas hésité à accuser les syndicats
de mettre en danger les salariés en les appelant à se mobiliser dans la rue. Comme si nous n’avions pas
pensé à prévenir la préfecture, et comme si nous devions craindre d’utiliser notre droit à manifester !
Nous estimons que la moitié des salariés Thales
présents sur le site sont sortis dans la rue ce jour-là pour
protester contre une politique salariale insuffisante et
discriminatoire. La direction n’a pas manqué de réagir
dans la presse avec un mépris notable : elle s’est
contentée de recopier son dernier communiqué de
presse, sans même répondre aux accusations de
discrimination des salariés des plus de 33 ans…
L’inspection du travail leur a pourtant formellement
demandé de démontrer que l’âge des salariés n’a pas
été un critère d’attribution !
Le soir même, un courrier d’une intersyndicale CFDT, CFTC et CFE-CGC était adressé à la direction de
Thales SGF, sans consulter la CGT. Ce courrier demande poliment, au nom des salariés, une prime de
1300€ pour réparer le préjudice de la non-rétroactivité et des négociations normales pour 2022. Vous
trouvez ça insuffisant ? Nous aussi !
Dans un courrier adressé à la direction du groupe Thales, la CGT demande une augmentation
générale de tous les salaires de 2,2%, suivant l’augmentation du SMIC ! Il est injuste que la forte inflation
que nous connaissons actuellement diminue notre pouvoir d’achat. Si la direction poursuit son plan,
beaucoup de salariés augmentés en juillet prochain n’auront pas été augmentés depuis 30 mois ! Difficile
de payer la facture de gaz ou d’électricité… Et si ce constat est partagé par les autres organisations
syndicales, force est de constater que leurs revendications n’en sont pas à la hauteur!