La direction du Groupe a lancé, le 4 mars, la première réunion de négociation sur les déplacements qui devrait s’étendre sur toute l’année 2019. Elle part d’un constat, que la convention déplacement innovante
de 1989 n’est plus adaptée. Elle apporte quelques exemples : l’évolution des transports, de communication, des organisations transverses, …
Selon les planches présentées par la direction, elle a pour ambition de remettre de l’ordre, d’encadrer, d’harmoniser et de clarifier ces dispositifs, avec une méthodologie de négociation par grandes thématiques.
LES THEMATIQUES :
- Définition du déplacement professionnel
- Décompte et nature du temps de déplacement professionnel
- Temps de déplacement professionnel et contreparties
- Déplacements professionnels récurrents
- Spécificité indemnisation professionnelle
- Conciliation des déplacements et de la QVT
Ces principes directeurs :
- Accord groupe commun à toutes les sociétés et salariés
- Définitions communes, adaptation aux évolutions technologiques
- Evolution du groupe (activité France / International)
- Meilleure qualité des déplacements.
- Mesures simples et compréhensibles pour tous
- Equité de traitement des salariés
- Traitement des situations de travail particulières en mission
Ces principaux constats :
- Convention complexe par son étendue
- Difficilement lisible et compréhensible de par l’étendue des thèmes traités
- Pratiques et mesures différentes entre société
- Traitements différents mensuel/IC
- Traitements identiques grands voyageurs/occasionnels
Nos premières remarques :
L’ensemble des thématiques proposé par la direction est trop vaste. Nous avons demandé d’y préciser les sujets qui seront abordés par thématiques.
De plus, nous sommes intervenus sur la problématique concernant la politique voyage Groupe intégré dans Chorus 2. A travers ces préconisations, sans négociation auprès des organisations syndicales au
niveau Groupe, société ou local, réadaptées par les RH localement, des consignes imposées auprès des assistantes, peuvent rendre certaines situations difficiles pour les salariés. Dans l’objectif d’arriver à l’issue
de la négociation à un accord qui réponde globalement à l’ensemble du dispositif sur les déplacements, nous demandons la suppression de la politique voyage Groupe ou son intégration au sein du futur projet
d’accord. Nous ne pouvons pas accepter d’entrer dans une négociation sur les déplacements et d’avoir en parallèle une note qui contourne les applications de façon déloyale.
Notre feuille de route :
Nous abordons ces négociations avec une volonté de répondre à l’ensemble du personnel que ce soient des déplacements de façon occasionnelle, coutumière ou faisant partie intégrante du métier. Durant cette période de négociations, toutes les thématiques concernant les déplacements devront être abordées et améliorées, à savoir :
- Le cadre de la mission et les délais de prévenance,
- Les conditions de travail,
- Les moyens,
- Les droits du salarié,
- La durée et le temps de voyage et trajet,
- Les modes de transports,
- Le lieu, la zone géographique,
- Les indemnités, les frais,
- La QVT et l’impact environnemental,
- La formation et l’évolution de carrière,
- Les garanties « maladie », « accident » et « décès ».
Etre écarté de son environnement familial, dans des pays comprenant des cultures, pratiques et coutumes différentes, sur des durées plus ou moins longues, entraine que les déplacement doivent être indemnisés et récupérés correctement afin de compenser l’éloignement et les désagréments, et ceci sans distinction de la catégorie sociale professionnelle.
Etre en mission n’est pas le même confort qu’à la maison. Ceux qui partent de façon régulière peuvent en témoigner. La négociation au niveau du Groupe, nous permettra de venir vers vous, pour vous informer des sujets, de leurs évolutions, des possibles points de blocages et de vous écouter pour construire ensemble un projet d’accord qui réponde dans sa globalité à vos attentes.
L’accord sur la qualité de vie au travail et l’éthique portée par le Groupe ne doivent pas rester ancrés seulement dans les établissements, exportons-les du mieux possible au sein des déplacements.
C’est pourquoi, la CGT propose de construire de manière collaborative un projet d’accord ambitieux.