AU NIVEAU NATIONAL :
La mobilisation sur les enjeux économiques et sociaux nationaux et européens est incontournable. Les salariés de Thales seront aussi impactés, et la rentrée s’annonce bien sombre si un arrêt net et résolu n’est pas mis aux projets de régression sociale menés au nom d’une lecture uniquement financière de la « compétitivité », focalisée sur la réduction sans fin du « coût du travail », sans regarder ce qui fait réellement la compétitivité d’une société !
En matière de retraite, de blocage des salaires, de protection sociale c’est le socle même de la cohésion sociale de notre pays qui sera fracturé. Patronat et gouvernements successifs s’appuient sur la crise créée par le capital pour justifier les politiques d’austérités, en nous culpabilisant, ressassant sans cesse qu’en France « on ne travaille pas assez », « pas assez longtemps » et que le « cout du travail est beaucoup trop élevé.
De son côté le Fond Monétaire International (FMI), encourage le gouvernement français à poursuivre les « réformes » afin de mettre un terme aux soit disant rigidités du marché du travail, par une politique de mesures d’austérité dont seuls les salariés supportent les conséquences. Or ces politiques d’austérités ne fonctionnent pas. Au contraire elles n’apportent que récession, pauvreté et précarité.
D’ailleurs le FMI lui-même a (plus que timidement) reconnu qu’il avait largement sous-estimé l’impact de ses mesures sur la récession en Grèce… les ravages de ces politiques dans ce pays montrent que ce n’est visiblement pas la bonne solution !
Pour la CGT, le problème n’est pas la rémunération du travail mais bien celle du capital ! En France en 2012 la valeur ajoutée des sociétés non financières, c’est à dire la richesse créée par le travail des salariés, s’est élevée à 1018,3 milliards d’euros. Cette richesse a nourri les actionnaires avec le versement de 203 milliards de dividendes alors que seulement 197,4 milliards ont été consacrés dans l’investissement des entreprises. Et pourtant d’autres solutions existent et la CGT ne cesse de faire des propositions alternatives.
Dans l’industrie, que représente le soi-disant « cout du travail » ?
La part sociale (salaires et cotisations sociales) ne représente en moyenne que 20% dans un produit manufacturé vendu :
- 24% pour un avion
- 23% pour un navire
- 19% dans la fabrication d’appareils médicaux
- 10% pour une automobile
- 6% dans l’industrie électronique
- 3 à 4% pour un téléphone portable
Ces quelques exemples montrent que le « cout du travail » n’est pas ce qui pèse le plus !
ET A THALES :
La CGT vient de signer récemment plusieurs accords au niveau du groupe Thales :
- L’accord cadre sur le télétravail : Celui-ci a été décliné d’ailleurs au niveau de TCS.
- L’accord groupe sur l’anticipation : Cet accord, intitulé « accord visant à favoriser le développement professionnel et l’emploi par des démarches d’anticipation » représente un réel progrès social face aux attaques du Code du Travail. la CGT s’est investie pleinement dans ces débats en apportant des propositions novatrices élaborées par ses élus et syndiqués avec l’aide d’experts. Cet accord permettra d’essayer de déployer la recherche d’alternatives stratégiques, économiques et industrielles fortes, alliées à une responsabilité sociale sans faille de Thales. Cela ne pourra se faire sans l’implication concrète des salariés et de leurs organisations syndicales. La CGT est disponible pour fédérer ces initiatives.
- L’accord groupe « contrats de génération » : Cet accord, visant à favoriser l’emploi des jeunes et séniors, notamment par la transmission des savoir-faire et des compétences, contient aussi un volet pénibilité permettant aux salariés concerné un départ en retraite anticipé. Cela illustre qu’en terme de retraite il n’y a pas de fatalité et que lorsqu’il y a une réelle volonté, il est possible de trouver le financement !
A TCS :
Début Juillet la CGT a signé, pour la deuxième fois, l’accord sur le télétravail. En effet alors qu’en fin 2012 les négociations semblaient terminées et satisfaire tout le monde, au point de mettre l’accord en signature une première fois, la direction a décidé de ne pas l’appliquer, car n’atteignant plus les 50% de représentativité, suite au refus de signer d’un syndicat. Après la signature d’un accord cadre groupe les négociations au niveau société ont repris et permis d’aboutir à la signature de notre accord TCS. Et tout cela pour ajouter des quotas de télétravail et comble de l’ironie avoir un texte plus mal rédigé concernant le « droit à la déconnexion » !
Cet été la direction a présenté deux réorganisations importantes concernant d’une part l’Industrie (IND) et d’autre part les produits radio (RCP et HAT). Vos représentants CGT notamment aux CEs et CCE, ont essayé d’analyser le plus sérieusement et en profondeur les conséquences de ces nouvelles organisations, afin de pouvoir donner un avis. Mais il faut bien avouer que le peu de temps laissé à la réflexion, la volonté d’aller vite de la direction mais aussi la période à laquelle cette présentation a été faite, a contraint vos représentants à s’abstenir lors de la consultation aux CCE et CEs des établissements concernés. D’ailleurs peut-on encore parler de dialogue social lorsque de telles réorganisations sont annoncées au début des congés, pour une application dès la rentrée et qu’il faille donner un avis en une semaine ?
A TCS CHOLET :
Les deux réorganisations annoncées au niveau TCS vont avoir un impact important pour notre site de Cholet. La CGT restera évidemment mobilisée pour vérifier, avec vous, les conséquences de ces changements. Vos représentants et l’ensemble du syndicat CGT resteront d’ailleurs actifs sur tous les sujets, dans la mesure de notre force syndicale.
Mais les chiffres sont clairs, depuis 2008 80% des embauches sont des ingénieurs et cadres. Cette catégorie représente 54,4% de l’effectif. Or la CGT a à cœur de représenter tout le monde, mais nos forces syndicales ne nous permettent pas aujourd’hui d’être totalement représentatif, de notre point de vue, des I/C. La CGT a besoin de vous pour que vos voix, vos besoins, vos revendications soient entendus, et apporter votre pierre à l’édifice.
Sans nouveaux syndiqués, sans nouveaux militants, sans vous, c’est l’avenir même du syndicat CGT Thales Cholet qui est menacé. Si vous voulez que vos revendications continuent d’être défendues, quelques soit votre catégorie professionnelle, rejoignez-nous…Syndiquez vous
Mais vous vous dites peut être : La CGT c’est quoi ?
la CGT c’est :
- Un syndicat où les décisions sont prises par les syndiqués en commun.
- Un syndicat qui est une force proposition et qui négocie les accords.
- Un syndicat qui refuse la précarisation des emplois quelques soit leur catégories.
- Un syndicat qui représente tout le monde.
- Un syndicat qui garde une vision cohérente et globale de l’ensemble des problèmes pour pouvoir apporter des propositions alternatives justes et équitables.
Des élections professionnelles auront lieu début décembre 2013 sur notre site de Cholet. Cela peut être une opportunité pour franchir le pas et nous rejoindre, se syndiquer et pourquoi pas même vous présenter sur nos listes pour ces élections…Nous vous proposons de le faire à votre rythme et de la manière qui vous conviendra le mieux, au sein de l’instance qui vous conviendrait le mieux (Délégué du Personnel, Comité d’Etablissement, CHSCT).
Prenez contact avec vos élus CGT, donnez votre avis, car tous ensembles nous sommes plus forts.