1 – DÉPART EN RETRAITE : Quelle reconnaissance !

Après interpellation de vos délégués du personnel CGT, la direction répond que « la gestion des gestes de reconnaissances, à l’occasion des départs en retraites, est à la libre appréciation des managers, en tenant en compte les souhaits des salariés concernés. Voilà un bel exemple de langue de bois, et encore nous n’osons même pas répéter ce qui a été dit en séance lors de la réunions des élus, pour ne pas avouer que, ne rien faire à l’occasion du départ en retraite d’un salarié ayant fait 40 ans de carrière au sein de notre établissement, est une faute de management et de savoir-vivre ! Mais au fait, ce type de comportement managérial est-il à classer en « inadéquation » au niveau du comportement ?

2 – FORFAIT-JOURS : les accords gagnant-gagnant vont toujours dans le même sens !

La réponse de la direction, à la question de vos délégués du personnel CGT sur la prise de demi-journées de RTT pour les salariés au forfait jours, montre bien que lorsqu’on vous parle d’accord gagnant-gagnant il s’agit en fait d’accord doublement gagnant pour l’une des deux parties, et doublement perdant pour l’autre. En effet il est bon de rappeler ce qu’est le forfait-jour.

• Tout d’abord ce type de contrat ne peut s’appliquer légalement qu’à des salariés autonomes dans l’organisation de leur travail.
• Notre accord de réduction du temps de travail ne prévoit aucun contrôle du temps de travail, aucune présence obligatoire, contrairement à ce que veut nous faire croire la direction dans sa réponse à notre question, aucune limite minimum pour une journée de travail, mais aucune limite maximum du temps de travail en dehors des heures d’ouvertures du site et du respect des 12 heures de repos entre deux journées de travail. Ce qui signifie qu’un salarié au forfait jours pourrait travailler soit disant 72 heures par semaines (12h * 6 jours). Ce type de contrat est d’ailleurs condamné par la Cour Européenne de Justice pour non-respect des règles internationales du travail !

L’esprit du forfait jours est de permettre plus de flexibilité pour l’employeur, en ne comptant plus le temps de travail de ses salariés (ce qui au passage peut éviter des soucis comme la condamnation par la passé de Thales, Thomson-csf à l’époque, pour les heures trop importantes de ses cadres) et donc en n’ayant plus non plus d’heures supplémentaires à payer. Mais en contrepartie il permet aussi plus de flexibilité et de liberté pour le salarié, puisqu’il n’a plus de contrainte horaire. Or l’on remarque ici que la direction veut limiter la liberté pour le salarié, par ce soit disant principe de présence le matin et l’après-midi, mais ne veut surtout pas renoncer à sa flexibilité alors même que, les 345 sorties moyennes mensuelles après 19h30 et les 61 non respects mensuels moyens des 12 heures de repos entre deux journée de travail, montrent qu’il y a un problème de charge et d’organisation du travail sur notre site ! Vous voyez bien que le gagnant-gagnant est pour la direction, et que pour les salariés ne reste que le perdant-perdant !

3 – CHSCT : Vos élus sont là pour vous, pas contre vous !

Vos élus au CHSCT ont pour mission d’améliorer vos conditions de travail, d’hygiène et de sécurité au travers notamment de leurs visites de zones. Ces visites sont l’occasion, par un œil souvent neuf car extérieur au service, de mettre en évidence d’éventuelles problèmes afin de pouvoir y apporter une solution pour vous, pour votre santé et votre sécurité. Les remarques faites lors de ces visites ne sont pas à l’encontre des salariés, mais des conditions de travail et de son organisation. Ces remarques sont faites pour vous et non contre vous, il est donc incompréhensible que vos élus puissent se faire agresser verbalement lors de ces visites !

 

4 – CELLULE MOYEN D’ESSAIS : Des compétences et des savoir-faire au service de TCS

Tout d’abord rectifions les chiffres : la Cellule Moyen d’Essais est constitué de 3 personnes à Cholet, et non 2 comme l’indiquait la direction lors de la présentation « infosite » du mois d’avril ! Certes la sous-charge actuelle (encore faut-il savoir pourquoi, mais nous y reviendrons) a contraint à ce qu’une personne du service soit détachée temporairement ailleurs.

La Cellule Moyen d’Essais est un outil industriel important, à notre sens, pour TCS, tout comme d’autres services communs tel l’usinage. Le savoir-faire et les compétences de ces salariés constituent un atout de taille, pour développer des produits et systèmes de qualité au sein de l’entreprise. En effet ils sont le garant de mesures et d’essais réalisés dans les règles de l’art, en toute conformité et aussi d’une homogénéité des méthodologies de ces essais au sein de notre entreprise.

Vos représentants CGT, au sein de la commission économique et du Comité d’Etablissement, ont demandé des explications à la direction sur les causes réelle de la sous-charge actuelle de ce service, et ils ne comptent pas en rester là. En effet, il n’est pas suffisant de dire que la charge de la Cellule Moyen d’Essais est étroitement liée à la charge de l’industrie ! Encore faudrait-il que l’industrie confie effectivement toute sa charge, liée aux essais spécifiques tels que les essais de vibration, d’endurance ou autre, à ce service ! De plus en phase d’étude les divers labos de TCS ont aussi des essais à confier à ce service ! En fait, si le nécessaire était fait, s’il y avait une volonté forte et clairement affiché de faire de la Cellule Moyen d’Essais l’acteur incontournable pour TCS, plutôt que la sous-traitance, alors il n’y aurait pas réellement de problème de charge, ou alors dans le sens inverse ! De plus cela ne pourrait qu’être profitable à tous en terme de maintien et de développement des savoir-faire et des compétences et en terme de qualité du travail ! Mais pour cela il est nécessaire d’avoir une vision claire de ce qui doit être fait en interne, et que cela soit partagé par tous les services, et donc d’avoir une politique industrielle forte, volontaire et ambitieuse de la part de la direction du site et de TCS !