LES 35 HEURES : Dernière réforme qui a créé de l’emploi !
Les inspecteurs de l’IGAS (Inspection Générale des Affaires Sociales), toute comme l’INSEE d’ailleurs, chiffrent à au moins 350 000 emplois crée en seulement quatre ans (1998-2002) par la seule réduction du temps de travail à 35 heures, en enlevant toute contribution du contexte économique de l’époque. Ils commentent : «Les arguments avancés pour contester ces créations d’emploi apparaissent fragiles. […] S’agissant de l’effet négatif des lois Aubry sur la compétitivité, aucun élément ne permet de confirmer cette affirmation.» Voilà donc un pavé dans le jardin des idées reçus et de la propagande sur le sujet et un argument décisif pour engager une réflexion pour aller au-delà des 35 heures vers une RTT à 32 heures que préconisent la CGT…et l’IGAS. Les 35 heures ont été la dernière réforme qui a, de par elle-même, créé de l’emploi depuis la fin des « trente glorieuses » au milieu des années 70 !
L’IGAS propose les 32 heures pour lutter contre le chômage !
Par une décision inédite et discrétionnaire, la direction de l’IGAS a décidé de censurer un rapport sur la réduction du temps de travail. Cette décision illustre de la pression de plus en plus importante qui s’exerce sur le contenu du travail des salariés qualifiés en responsabilités et elle remet directement en cause la capacité de l’IGAS à remplir sa mission d’évaluation des politiques publiques, qui nécessite, par principe, l’indépendance.
La première proposition de ce rapport est de mettre en place une réduction du temps de travail à 32 heures, seule réforme capable de véritablement créer de l’emploi !
Pour permettre que le débat qui fait visiblement peur au gouvernement ait lieu, l’Ugict publie une analyse synthétique du rapport de l’IGAS ainsi que sa version intégrale.
Vous pouvez trouver ce rapport ici :
http://www.ugict.cgt.fr/articles/actus/lugict-cgt-publie-le-rapport-de-ligas-qui-propose-les-32h
Le temps de travail à TCS ?
Retrouvez ici notre tract sur la réduction du temps de travail, une utopie ou une réalité nécessaire, dans le sens historique du progrès ?