Aujourd’hui, avec le projet de loi MACRON, le gouvernement répond une fois de plus aux exigences du MEDEF et du grand patronat !
Le texte de MACRON ne traite pas que du travail du dimanche, mais aurait des incidences même pour nous salariés de Thales Gennevilliers :
La sécurisation pour les employeurs, la précarité pour les salariés
- Sous couvert de simplification, la réforme par voie d’ordonnance de l’Inspection du Travail et de la Médecine du Travail
- La suppression de l’obligation de motivation économique pour des licenciements
- La remise en cause des Conseils des Prud’hommes et l’instauration d’un arsenal disciplinaire à caractère antisyndical
- La libéralisation du travail du dimanche et de nuit se fera au détriment des créations d’emploi et du niveau des salaires, avec la suppression des majorations actuelles
- La libéralisation du transport des voyageurs en bus, en contradiction avec les objectifs de réduction des gaz à effet de serre sur lesquels la France s’est engagée va conduire à la privatisation d’un secteur d’activité bénéficiaire
Arrêtons les cadeaux sans effet sur l’emploi et sans contrepartie
Malgré les allègements de cotisations patronales, le crédit d’impôts recherche (CIR), le crédit d’impôts pour la compétitivité et l’emploi (CICE), le chômage ne cesse d’augmenter, les employeurs nous demandent toujours plus d’efforts au nom de la compétitivité internationale et pendant ce temps, les actionnaires engrangent toujours plus de dividendes !
A TCS, laisser faire en pensant ne pas être concernés serait une erreur !
Nos salaires, nos conditions de travail, que nous souhaitons toujours améliorer, seraient de fait en trop grand décalage avec le reste de la population, si nous laissons casser ceux des salariés du commerce, de la fonction publique, des retraités …
Pour mémoire, lors des NAO, la direction ne cesse de comparer nos salaires avec ceux du marché : la loi MACRON s’attaque aussi aux THALESIENS !