La vaste opération annuelle institutionnelle de « la semaine de la qualité de la vie au travail » bat son plein. Partout en France, de nombreuses entreprises rivalisent d’initiatives avec force budget, moyens et le soutien des services publics INRS et ANACT. Ces deux institutions publiques seraient bien inspirées de vite revenir à leurs missions et à leur impératif de déontologie au lieu de cautionner les pratiques quotidiennes des entreprises en participant à la reconstruction de leur image.
Par exemple, ces organismes pourraient proposer tout au long de l’année des conférences dans les entreprises pour expliquer les raisons scientifiques de la norme NF X 35-102 des 10 m2 par bureau.
A Gennevilliers, manifestement, la direction soit ne connait pas cette norme et ses motivations, soit elle a choisit de s’assoir dessus au détriment des conditions de travail des salariés. En effet le rapport Syndex remis au CHSCT relève que l’espace alloué aux personnels est très souvent en dessous de ces 10 m2 !
10 m2 comme facteur minimal de qualité de vie au travail !
A la fin de la semaine, la direction aura-t-elle compris au moins ça ?
Quoi qu’il en soit, à la fin de la semaine ou quelques jours plus tard, 160 d’entre-nous recevront une lettre de la direction leur enjoignant d’accepter ou de refuser un transfert à Vélizy.
Difficile de croire que cette décision a été motivée par un quelconque souci d’améliorer la qualité de vie au travail de ceux invités à déménager de Gennevilliers à Vélizy ou de Chèque-Déjeuner à Cristal !
La CGT ne s’investira pas dans cette semaine de la qualité de vie au travail
Nous nous investirons dans le débat revendicatif avec vous !
Retrouver ce tract complet : A quand la semaine de la satisfaction de nos revendications ?