Priorité aux salariés !

Le nouveau DRH du groupe David Tournadre devait rencontrer le 5 novembre les organisations syndicales représentatives de TCS. Il vient de se décommander. Nous sommes dans l’attente d’une nouvelle date.

Ce report ne remet en cause ni la liste des questions que nous lui avions envoyée préalablement, ni notre volonté de faire entendre véritablement la voix des personnels à l’occasion de cette rencontre. Nous avions notamment décidé de proposer aux salariés de Gennevilliers de participer à des cahiers de doléances, à la fois dans la perspective de cette rencontre et des prochaines négociations annuelles, notamment celles concernant les salaires et le temps de travail.

Le report de cette rencontre nous donne donc plus de temps pour cette initiative que nous lancerons dès la semaine prochaine.

Prenez la parole !  Remplissez le bulletin joint au verso

pour communiquer vos questions, donner votre avis sur les sujets de votre choix

Une urne sera à votre disposition pour déposer votre bulletin
le 29 octobre,  le midi au 1er étage du bâtiment A

(Si vous préférez, envoyez-le par le courrier interne au syndicat UFICT-CGT Thales Gennevilliers).

A travers cette initiative, nous entendons initier un travail d’élaboration collective et démocratique des revendications à faire entendre dans les prochains mois. Les sujets ne manquent pas !
Entre la semaine de la qualité de vie au travail et de la philosophie du bonheur au travail, la prime de partage des profits de 1000 euros, la politique salariale de ces dernières années, les perspectives industrielles dans certains services, le chantage à peine voilé à l’emploi à l’occasion de la loi de programmation militaire, le besoin d’assurer l’avenir de certaines activités, les conditions de travail, de restauration, la légèreté de la direction dans le changement du trajet usagers de la navette RER C cet été sans concertation avec ses usagers …

Plus vous serez nombreux à les exprimer, plus vous ferez grandir l’exigence de les voir traiter correctement par la direction.
Il n’y a pas d’un coté la vie de l’entreprise et de l’autre les problèmes économiques. Il y a une seule réalité : la course au profit par des mesures à l’entreprise et au plan national.

Pour la direction de Thales, il n’est pas contradictoire d’exiger avec le MEDEF une baisse de la pression fiscale tout en jouant du chantage à l’emploi pour obtenir le plus de crédits militaires possibles ! A ses yeux, c’est à l’ensemble des salariés eux-mêmes d’assumer la contradiction : payer plus d’impôts avec moins de salaires !
Il n’est pas non plus incohérent à ses yeux de refuser l’augmentation des cotisations sociales et de crier haro sur les déficits des systèmes sociaux !

En fait, la direction n’a de cesse de vouloir abaisser ce qu’elle doit payer aux salariés : Pour le vérifier il suffit que les plus anciens débattent avec les jeunes des salaires d’embauches qui furent les leurs par rapport au SMIC et ce qu’ils sont devenus.

Pour la direction, il n’est pas non plus contradictoire de vider de sens le travail et d’exiger des engagements professionnels toujours plus forts ou de réduire les emplois de techniciens et d’administratifs et de surcharger les ingénieurs ! Il n’est pas contradictoire de déshumaniser les rapports hiérarchiques et d’imposer les entretiens individuels pour remplir une base de données …

A Thales et ailleurs, les directions vitupèrent contre le coût du travail mais elles ne paient pas tout le temps de travail ! Selon l’étude N°47 de la Dares de Juillet 2013  pour les cadres, l’horaire hebdomadaire est passé de 42,6 h en 2003 à 44,1 h en 2011. Et l’horaire annuel passe pour les cadres de 1765 h (2003) à 1867 h (2011).  Pour les 12% d’ingénieurs cadres en forfait jours au plan national, l’horaire annuel est de 1 939 heures !

Gennevilliers n’échappe pas à ce constat, nous avons chaque mois en moyenne 500 IC qui dépassent une ou plusieurs fois 10 H de travail par jour et même 20 mensuels qui dépassent 37,5 heures hebdomadaires …

Penser et agir en tant que salariés-citoyens est la voie la plus efficace pour faire valoir nos intérêts et ceux bien compris de l’entreprise et plus largement ceux de l’industrie.
Prenons ensemble la parole – 1er Rendez-vous le 29 octobre

Le travail de nuit, ça se paie !

La direction a finalement dû reculer. Elle indemnisera à hauteur de 50% le travail de nuit des salariés qui participeront à l’installation d’un nouveau système informatique à Balard.
Au CE, elle a tenu à affirmer que c’était là une mesure exceptionnelle. Et bien non, l’indemnisation du travail de nuit est la norme, y compris pour les forfaits-jours.

La CGT saura le rappeler à chaque fois que nécessaire comme nous avons su le faire au CHSCT contre l’avis de l’ensemble des élus des autres organisations syndicales. Notre parole, bien que portée par notre seul élu au CHSCT a fort heureusement amené l’ensemble des élus du CE à désavouer par la suite l’avis majoritaire du CHSCT. Au final la direction en aura tenu compte ! La CGT s’en félicite. Même si aujourd’hui nous n’avons pas les moyens de nos ambitions (nous ne sommes plus représentatif sur le site) notre positionnement syndical, a eu un effet dynamique sur l’ensemble des forces syndicales du site et les salariés y ont gagné même si cela s’est joué à peu de chose. La CGT continuera à rechercher les moyens d’être le plus utile possible aux salariés et à un positionnement syndical unitaire et offensif.

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Bulletin de doléances

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